ANNA KIRI

CANADA | 2025 | THRILLER DRAMATIQUE | 87 MINUTES | 4K | VERSION FRANÇAISE | SOUS-TITRES ANGLAIS DISPONIBLES

EN POST-PRODUCTION

Anna, une jeune délinquante, vit en marge de la société avec son frère Vincent et leurs amis Cindy et Mirko. Depuis la mort violente de leurs parents, ils sont devenus sa seule famille. Le groupe survit grâce à de petits délits et passe les journées à flâner sans but. L'univers affectif d'Anna se limite à Vincent, son seul grand amour. Malgré ce lien particulier, Anna rêve de reconnaissance. En secret, elle tient un journal, ébauche de son premier roman.

Lors d'un vol auprès de Micky, un gangster du quartier, Anna perd son journal, récupéré par un enseignant en littérature. Celui-ci retrouve Anna et lui offre l'opportunité de quitter la rue pour poursuivre son travail littéraire sous son mentorat. Anna est tentée d'accepter, au grand dam de Vincent qui refuse de la voir partir.

Un soir, en représailles du vol, Micky attaque violemment la famille d'Anna. Abandonnée, Anna fuit sa délinquance et saisit la chance offerte de s'intégrer dans les sphères universitaires et artistiques. Le choc est toutefois brutal : elle peine à trouver ses repères et à se forger une nouvelle identité, loin de son frère qui lui manque cruellement. Perdue et rattrapée par son passé, Anna est forcée de retrouver Vincent et de prendre, pour la première fois de sa vie, les rênes de son propre destin.


Réalisation · Francis Bordeleau
Scénario · Alex James, Valérie Chevalier, Francis Bordeleau
Production · Françis Bordeleau, Stéphane St-Hilaire, Ian Quenneville, Paul Cadieux

Distribution · Catherine Brunet, Charlotte Aubin, Maxime de Cotret, Jade Hassouné, Rosalie Bonenfant, Caroline Néron, Benoît McGinnis, Anne-Marie Cadieux, Manuel Tadros, Karl Graboshas, Fayolle Jean, Guillaume Rodrigue, Émile Ouellette, Nicolas Michon, Jeanne Roux-Côté, Marc-André Brisebois, Marguerite Laurence, Emerik Ivanov, Miguel Dugal, Laurence Latreille, Laurie Babin, Sébastien Dulck et Gaël Comtois


NOTES DU RÉALISATEUR

Anna Kiri confronte la dualité entre ce que l'on est et ce que nous choisissons d'être. Le film est une métamorphose : celle d'Anna, une jeune délinquante rebelle, à qui l'on donne la chance de finalement devenir quelqu'un. Par cela, elle hérite d'un cadeau empoisonné : être projetée dans un univers artistique dont elle avait toujours rêvé, mais qui se révèle rapidement moins glamour que ce qu'elle espérait.

Durant sa quête, Anna apprend que la reconnaissance éphémère n'est qu'une illusion. Elle comprend, par l'abandon familial, que la vraie reconnaissance ne naît pas du regard des autres, mais des émotions franches, comme l'amour des proches—la famille, en d'autres termes.

Je souhaite, avec ce film, non pas donner une leçon ou une morale au public, mais simplement partager mon point de vue sur le coût de la poursuite des ambitions les plus folles et les répercussions de la vanité personnelle. Je veux mettre en avant les thèmes de l'acceptation de soi et de la famille, en montrant comment la quête de reconnaissance peut mener à la destruction de soi-même et des relations les plus importantes. Bien que l'on croie que la reconnaissance et la gloire apporteront joie et bonheur, il ne faut pas oublier que cette course est avant tout une quête identitaire, où la réconciliation avec l'amour propre est souvent la clé du bonheur et la naissance d'un véritable sentiment d'existence.

Mon objectif était de présenter Montréal sous un angle nouveau et inhabituel, un Montréal poétique et imaginaire, en associant l'histoire à un style rarement vu dans le cinéma québécois : le réalisme subversif , à la manière de Jean-Claude Lauzon ou du cinéma de Greg Araki. Je souhaitais donner vie à une ville surréelle et fictive, qui reflète la perspective intime et personnelle d'Anna, plutôt que de simplement décrire la vie des personnages dans des lieux connus et convenus.

Pour ce faire, j'ai puisé mon inspiration dans des univers visuels tels que ceux de "Un zoo la nuit" de Jean-Claude Lauzon et du court-métrage "Speedway" de Martina Hoogland Ivanow, ainsi que dans la culture punk des années 1980. Avec mon directeur de la photographie, nous avons créé une mise en scène stylisée, poétique et visuellement riche, avec des plans larges et des angles de caméra inhabituels pour immerger le spectateur dans l'atmosphère émotionnelle du film.

Le style visuel d'Anna Kiri se caractérise par une palette de couleurs sombres et des éclairages contrastés pour souligner les aspects les plus obscurs de l'histoire et de la ville, créant ainsi une atmosphère viscéralement inquiétante. Malgré cela, des éclats de couleurs vives et surréalistes émaillent les scènes. J'ai opté pour une esthétique minimaliste et abstraite, mettant l'accent sur la texture, la lumière et la couleur, pour créer des lieux de la ville souvent composés de grands espaces vides, avec des lignes simples et des formes géométriques créant une impression de profondeur et d'immensité. Les couleurs, vives mais désaturées, créent une atmosphère poétique, punk, agitée et intemporelle.

Ma vision pour ce film est de suivre un courant cinématographique visant à représenter la réalité de manière poétique, à travers une mise en scène punk et métaphorique. Il s'agit de créer une harmonie entre la réalité et la fiction, en mêlant les éléments concrets du monde réel avec les éléments symboliques de la poésie. Cette approche met en avant des personnages marginaux ou atypiques pour explorer des thèmes universels tels que la famille, la recherche de soi et les relations humaines.

FRANCIS BORDELEAU / RÉALISATEUR, CO-SCÉNARISTE & PRODUCTEUR

Francis Bordeleau est un cinéaste montréalais, né en 1992. En 2016, il réalise son premier court métrage, Iceland, lancé au Short Film Corner, à Cannes. Plus tard dans l’année, il a écrit et réalisé Carnasse, un court métrage ambitieux pour lequel il a remporté le prix du public OR au Festival international de films Fantasia 2016. Récipiendaire du Fond Irving Avrich du TIFF en 2018, son premier long métrage, Wolfe, qu’il a écrit et réalisé, est sorti en octobre de la même année dans les salles de cinéma canadiennes, distribué par TVA Films. En 2021, il signe la réalisation du vidéoclip Néoréalité, du pianiste Steve Barakatt. Une œuvre vue plus de 500 000 fois déjà et présentée lors de plusieurs concerts d’envergure à travers l’Europe et l’Asie. La même année, il réalise VLAD, le défilé de la collection été 22 du designer montréalais MRKTN. À l'hiver 2023, il a commencé le tournage de son deuxième long métrage Anna Kiri Superstar, distribué par Filmoption International.

FILMOGRAPHIE

  • Iceland, court métrage, 2016

  • Carnasse, court métrage, 2016

  • Wolfe, long métrage, 2018

  • Anna Kiri, long métrage, 2026

SÉLECTIONS & PRIX

  • Sélection officielle, Cannes Short Film Corner, 2016 X Iceland

  • Audience Award - Gold, Fantasia International Film Festival, 2016 X Carnasse

  • TIFF - Irving Avrich Fund Recipient, 2018

Stéphane St-Hilaire / PRODUCTEUR

Stéphane St-Hilaire a occupé de nombreux postes en cinéma et publicité depuis les 15 dernières années. Chef régisseur sur cinq longs métrages de Xavier Dolan et sur plusieurs productions américaines, Stéphane St-Hilaire assure la direction de Melancholia Films et veille à collaborer avec des artisans désireux de créer des œuvres uniques et accessibles, dans l’optique de rejoindre un public passionné recherchant l’innovation.

Ian Quenneville / PRODUCTEUR

Ian Quenneville a terminé ses études en production (cinéma et télévision) à l'Institut National de l'Image et du Son (INIS) en 1999. En 2009 et 2018, il a participé à des programmes pour cadres et dirigeants d'entreprise à HEC Montréal. En 2019, il a fait partie de la cohorte C15 à l'École d'Entrepreneurship de Beauce (EEB), où il a complété avec succès la Formation Élite pour Cadres et Dirigeants d'Entreprise.

Au cours de sa carrière de 20 ans, Ian Quenneville a produit plus de 100 documentaires uniques, séries et longs métrages documentaires, remportant plusieurs prix et nominations. Il a également produit des longs métrages de fiction tels que Le Ring"" (2006), Le Garagiste (2015) et Salope ou le sucre naturel de la peau (2018). Il a cofondé et codirige l'agence de contenu de marque et maison de production télévisuelle TOAST. L'entreprise a produit plus de 3000 contenus courts, documentaires uniques, séries, magazines, émissions de téléréalité, fictions et séries.

Paul Cadieux / PRODUCTEUR

Paul Cadieux est un producteur de films et de télévision canadien avec plus de 45 ans d'expérience dans l'industrie. Notable pour des projets primés comme Les Triplettes de Belleville, il opère sous la bannière de Filmoption, contribuant à divers genres, du long métrage à gros budget aux documentaires, en passant par l'animation. Il est reconnu pour la qualité de son travail et sa connaissance du marché de coproduction (plus de 200 coproductions provinciales et internationales). Passionné et expérimenté, Paul arrive à élever les projets au niveau supérieur grâce à son engagement et son expertise.

Équipe du film

PODUCTION Melancholia Film
EN ASSOCIATION AVEC Avanti-Toast et Filmoption Productions

DISTRIBUTION Catherine Brunet, Charlotte Aubin, Maxime de Cotret, Jade Hassouné, Rosalie Bonenfant, Caroline Néron, Benoît McGinnis, Anne-Marie Cadieux, Manuel Tadros, Karl Graboshas, Fayolle Jean, Guillaume Rodrigue, Émile Ouellette, Nicolas Michon, Jeanne Roux-Côté, Marc-André Brisebois, Marguerite Laurence, Emerik Ivanov, Miguel Dugal, Laurence Latreille, Laurie Babin, Sébastien Dulck et Gaël Comtois

RÉALISATION Francis Bordeleau
SCÉNARIO Alex James, Valérie Chevalier, Francis Bordeleau
DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE Miguel Henriques
MUSIQUE ORIGINALE William Gaboury
MONTAGE Dave Lapanne
DIRECTION ARTISTIQUE Alex James
COSTUMES MARKANTOINE LYNCH-BOISVERT